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Archives de la catégorie ‘Voyages – Italie’

L’ambassade canadienne, un iceberg

Il y a 20 ans, un pépin nous avait obligés à faire appel à l’ambassade canadienne à Rome. Même si c’était un samedi, on nous avait reçus rapidement et, qui plus est, chaleureusement. En peu de temps, le problème avait été résolu. Nous en avions conservé un excellent souvenir. Mais depuis, il y a eu le 11 septembre 2001 et dix ans de règne conservateur où l’on a sabré allégrement les services consulaires. La différence sautait aux yeux à l’ambassade de Paris.

La personne à qui j’ai d’abord parlé au téléphone s’est montrée aimable. Mais elle a dû me souligner que l’ambassade ne recevait que le lundi, le mercredi et le vendredi matin entre 9 h 30 et midi. Après, tout le monde s’arrête pour deux heures et au retour, je ne sais pas ce qu’ils font.

En cas de grande urgence, il est possible de se présenter à l’ambassade. Mais pour être reçu, il faudra convaincre les garde-chiourmes de la gravité de la situation. Et comme ils ont été croisés avec des pitbulls, bonne chance ! « Si vous venez l’après-midi, m’a conseillé la porte-parole, qui connaît bien son monde, ne leur dites surtout pas que vous repartez dans trois semaines. »

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Mais où est passé le commissaire ?

Quand on est victime d’un vol comme cela nous est arrivé à la gare de Nice, il faut le signaler à la police. Pas dans l’espoir qu’on retrouvera les voleurs, car on n’enquêtera sans doute pas. Mais sans déclaration de vol, pas de réclamation possible à l’assureur. Pas d’aide non plus de l’ambassade du Canada. Bref, le passage dans un commissariat français était une figure imposée. Encore fallait-il pouvoir le faire !

Après les téléphones au consulat et à l’ambassade, nous nous sommes rendus au commissariat de Nice-Centre, où le couloir d’attente était déjà rempli de plaignards en mal de policiers. Le responsable de l’accueil nous a conseillé de nous rendre plutôt à Nice-Ouest, où le temps d’attente, nous a-t-il dit, serait plus court.

Mais à Nice-Ouest, le temps d’attente était de trois heures trente. Et encore, était-ce un minimum. Je n’ai pas osé imaginer ce que pourrait être le maximum. On se serait presque cru aux urgences d’un hôpital québécois. La jeune policière qui nous a accueillis nous a souligné que la déclaration de vol pouvait être faite ultérieurement et dans n’importe quel commissariat. À Paris, par exemple. Pas trop rassurés, nous avons néanmoins décidé de partir pour l’Italie, remettant à plus tard le procès-verbal.

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De retour chez nous

La vallée de Rieti est entourée de montagnes.

Nous voilà de retour d’un bien beau voyage de dix semaines en France et en Italie. Un bien beau voyage qui a pourtant failli virer au cauchemar juste avant de quitter Nice, où nous étions allés abréger l’interminable hiver québécois.

Nous étions chez Hertz pour prendre possession de l’auto qui devait nous mener dans la Grande Botte. C’est là que mon sac à dos a été subrepticement subtilisé. Le plus ironique, c’est qu’il était « antivol ». Mais pour résister aux détrousseurs des gares, encore faut-il le garder sur soi. Pas le laisser derrière soi par terre. Quand on s’est retournés, Lise et moi, le sac avait disparu.

Il contenait, entre autres, nos passeports, mon ordinateur, la tablette de Lise, nos deux liseuses, un GPS tout neuf et pas mal d’euros. Sans compter mes médicaments contre l’arythmie. La catastrophe, quoi !

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Gens du Nord

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Malgré notre appartement décevant, nos vacances italiennes se terminent en beauté à Santa Margherita, une petite ville de la Ligurie où nous avions déjà séjourné il y a 15 ans et que nous aimons beaucoup. C’est pour nous le trésor caché de la péninsule de Portofino. Les touristes, en général, n’ont d’yeux que pour Portofino même. Rien d’étonnant puisque c’est justement un piège à touristes. Joli certes, mais on n’y trouve que des boutiques chères et des restaurants où la facture est plutôt salée. Les Portofinois, eux, vivent tranquillement dans les collines environnantes.

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Quand le gaz va, tout va !

Le parc de Portofino est un merveilleux endroit pour la randonnée pédestre.

Le parc de Portofino est un merveilleux endroit pour la randonnée pédestre.

Notre séjour à Santa Margherita a mal commencé. L’appartement que nous avons loué par l’internet est laid, vieillot et d’une propreté plus que douteuse. Nous étions tellement déçus qu’on a failli rebrousser chemin, mais l’opération s’annonçait difficile. Alors, on s’est fait une raison.

Puis à l’heure du souper, on s’aperçoit que le gaz ne fonctionne pas. On a beau essayer d’allumer les brûleurs de la cuisinière, pas la moindre flamme une fois l’allumette éteinte. J’appelle aussitôt Danilo, l’homme des clés, qui promet de me rappeler. Mais à 20h, le signore était aux abonnés absents. Aussi nous sommes-nous résignés à aller dans une pizzéria du coin.

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Arrivederci Italie du Sud !

Les sassi de Matera sont d'une splendide beauté.

Les sassi de Matera sont d’une splendide beauté.

J’ai longtemps vu l’Italie comme le pays idéal. L’amour rend aveugle, dit-on. Mais au cours des derniers voyages, ses limites, pour ne pas dire ses défauts, ont fini par me sauter aux yeux. Le périple qui se termine cette semaine, notre 16e dans la Grande Botte, ne fait pas exception, bien au contraire. Peut-être était-ce parce que nous avons passé trois semaines dans le Sud, mais jamais le caractère chaotique de ce pays ne m’est apparu plus évident.

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Au village des Schtroumpfs

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Lise et moi sommes logés dans une vallée où l’on trouve des trulli dispersés dans une belle campagne agricole, à travers les oliveraies, les vignes et les vergers. Les gens du coin les habitent ou les louent à des visiteurs de passage. À une trentaine de kilomètres, à Alberobello, se trouve une ville complète où plus d’un millier de ces maisons de Schtroumpfs sont réunies. C’est unique et l’UNESCO a eu tout à fait raison de l’inclure dans son patrimoine mondial de l’humanité en 1996.

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Le stress de la route

Les Italiens détestent marcher. Même dans une cité où tout pourrait se faire à pied, ils utilisent leur voiture.

Les Italiens détestent marcher. Même dans une cité où tout pourrait se faire à pied, ils utilisent leur voiture.

En choisissant de venir passer quatre semaines en Italie, qui plus est dans le Sud profond, ce qui nous oblige à traverser la Grande Botte de bout en bout, nous avions oublié à quel point la conduite est stressante dans ce pays. Pourtant, nous aurions dû nous rappeler que, pas plus tard que l’an dernier, nous avions trouvé l’expérience éprouvante. Notre amie Catherine, qui a été témoin de nos énervements et qui souffrait parfois en silence sur le siège arrière, pourrait en témoigner. Mais je crois qu’on ne l’oubliera plus jamais.

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De la Calabre aux Pouilles

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Nous avons quitté la Calabre vendredi après un séjour d’une dizaine de jours, qui fut agréable, même si certains aspects de la région nous ont un peu déçus. Grâce à Homelidays, nous avions découvert un bel appartement doté d’une grande terrasse, qui nous offrait une vue magnifique sur la mer et des couchers de soleil spectaculaires.

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La route des poubelles

Partout le long du chemin, en ce beau lundi ensoleillé, de gros conteneurs débordaient de sacs de détritus.

Partout le long du chemin, en ce beau lundi ensoleillé, de gros conteneurs débordaient de sacs de détritus.

Certaines régions vous invitent à suivre la route des vins. D’autres, la route des vergers, des saveurs ou des senteurs. Certaines routes sont gastronomiques ou panoramiques. Mais en Calabre ce matin, nous avons emprunté la route des poubelles. Avouez que c’est plus original. Partout le long du chemin, en ce beau lundi ensoleillé, de gros conteneurs débordaient de sacs de détritus. Parfois sur plusieurs dizaines de mètres. Une de mes belles-sœurs se serait certainement écriée : «C’est affreux!», et ma foi, elle aurait eu raison. Je ne sais pas si c’est la mafia calabraise qui a organisé la collecte des déchets, mais il est difficile d’imaginer ramassage plus désordonné. Le spectacle était si désolant que nous en avons oublié les paysages splendides de la côte Tyrrhénienne.

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