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Archives de septembre, 2022

Le calme et la tempête

calme

Hier, nous avons eu une fin du jour inattendue. C’était le calme avant la tempête. Tout d’un coup, le soleil a coloré l’horizon de jolies couleurs roses, bleues et rouges. On a fait « wouah ! » et on a cliqué avec nos cellulaires.

Mais ce matin, quand nous nous sommes levés, c’était la tempête annoncée. Moins forte que prévu cependant. Même qu’il ne pleut déjà plus. Le vent toutefois reste fort, les rafales pouvant atteindre 86 km/h. Nous sommes très heureux d’avoir mis au garage, hier, avec l’aide précieuse de notre fils Antoine, tous les objets susceptibles de se transformer en objets volants plus ou moins identifiés. Le spectacle de la mer déchaînée, devant nos fenêtres, est impressionnant.

Comme il ne pleuvait plus, Lise et moi sommes allés marcher jusqu’au quai de Newport, dont on nous a interdit l’accès. « Trop dangereux ! » nous a dit quelqu’un de la sécurité publique. De fait, les rafales étaient parfois violentes. J’ai dû retenir ma petite épouse à quelques reprises pour qu’elle ne s’envole pas. D’autant qu’elle est naturellement un peu « flyée ». Quant à moi, le pneu que je traîne maintenant autour de la taille prévient toute envolée, sauf oratoire, bien entendu.

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Le bonheur loin du bruit

fin

Lise a pris cette photo du lever du jour à la Pointe-au-Genièvre.

La Presse a publié quelques-unes de la centaine de lettres suscitées par mon texte « Ma voisine est une terrasse », où je me plaignais du tapage engendré par le restaurant de l’autre côté de la cour. Je conclus de ces réactions que, dans notre société, il est bien difficile d’échapper au bruit.

Christian Bissonnette, par exemple, qui croyait avoir découvert le lieu idéal dans un boisé tranquille, déplore que son nouveau voisin, un médecin fraîchement divorcé, fasse bruyamment la fête. Simon Roby abonde dans le même sens. « À Saint-Jérôme, j’ai les tondeuses, les souffleurs à feuilles, les partys privés et j’en passe. J’ai hâte d’être vieux, à ma retraite, pour m’en aller loin. Très loin. Trèsssss loin. »

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Le tennisman qui marchait sur l’eau

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Cette photo J-M. Pochat, publiée dans L’Équipe, est pour moi l’illustration parfaite de l’apparente facilité du jeu de Federer.

Roger Federer jouera le prochain week-end son dernier tournoi professionnel. J’en éprouve évidemment une certaine nostalgie, mais je n’en suis pas triste, car je n’aurais pas aimé voir mon préféré jouer diminué. Et puis, qu’aurais-je pu lui demander de plus ? En 65 ans de passion pour le tennis, aucun joueur ne m’a donné d’aussi grandes joies ni d’émotions plus intenses. Pour moi, Rodgeur, c’était Stefan Edberg et Pat Rafter, mes précédentes idoles, à la puissance 10.

Le Suisse m’a fait écarquiller les yeux pour la première fois en 2001, quand il a éliminé Pete Sampras, septuple champion à Wimbledon. Pendant les deux années suivantes, sa carrière a un peu galéré. Tous vantaient son immense talent, mais on le disait fragile et inconstant. C’est juste que tous les éléments n’étaient pas encore en place. En 2003, il triomphe avec panache au All England Club pour la première fois. Sept autres victoires allaient suivre dans le Grand Chelem anglais.

Federer, il est vrai, n’a pas confirmé tout de suite son arrivée au sommet. Quelques mois plus tard, à l’US Open, il était encore une fois battu par David Nalbandian, une de ses bêtes noires, qui exploitait la faiblesse (toute relative) de son revers sur les balles hautes, comme le fera si bien Rafael Nadal quelques années plus tard. Mais cette année-là, le Suisse a remporté le championnat de fin de saison et c’était parti pour quatre années de domination presque totale. C’est ce que j’appelle sa chevauchée fantastique.

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Je voterai en me pinçant le nez !

élections

En vacances en Gaspésie, je croyais ne pas pouvoir voter contre le parti de M. Legault. Mais une disposition de la Loi électorale me permettra de le faire. On peut en effet voter au bureau de la directrice ou du directeur du scrutin de la circonscription où l’on séjourne, mais pour une candidate ou un candidat de la circonscription où l’on réside. Génial, non !

J’irai donc voter pour le Parti libéral. Oui, oui, je sais : dans mon autobiographie, j’avais juré que je n’irais plus voter en me pinçant le nez. Mais cette fois encore, je me mettrai autant de pinces qu’une nageuse synchronisée, car je sais bien que le PLQ traîne quelques casseroles un peu nauséabondes. Pourquoi alors ? Parce qu’étant dans Westmount-Saint-Louis, le plus sûr moyen de battre la CAQ est de voter libéral.

Si j’habitais quelques rues plus loin, dans Sainte-Marie-Saint-Jacques, j’opterais volontiers pour Québec solidaire et sa sympathique députée Manon Massé, celle-là même qui nous avait « flaburgastés » lors du précédent débat des chefs. Cela me permettrait d’enlever une pince. Mais je n’avais pas pensé aux élections en choisissant notre appartement.

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