Et maintenant le retour
Dans mon dernier envoi, je vous conseillais la rue Masséna, moins touristique, disais-je. J’avais tout faux. Il s’y promène autant de touristes que dans le Vieux-Nice. Rien de surprenant du reste, car cette rue piétonne est à deux pas des grands hôtels et de la promenade des Anglais.
Pour se retrouver avec les Niçois, il faut fuir un peu plus loin. Mais pas beaucoup. Les touristes, c’est bien connu, sont moutonniers et peureux. Ils ne s’aventurent jamais bien loin de leur hébergement et s’assurent, quand ils entrent dans un restaurant, qu’on pourra leur parler en anglais.
Nous voilà donc juste un peu en périphérie du quadrilatère touristique. Et là, ô merveille, on découvre la vie niçoise, laquelle m’a l’air bien agréable. Nous sommes allés deux fois au même restaurant, tenu par un homme d’un âge certain (à peu près le mien) particulièrement chaleureux. La seconde fois qu’il nous a vus, il nous a offert l’apéro.
Nous avons aussi poursuivi notre visite des musées. Lundi, nous sommes allés au Musée asiatique. Un très beau bâtiment, mais un peu vide côté contenu. À moins que je n’aie rien compris à l’esprit zen. Soit dit en passant, c’était gratuit. C’était aussi gratos le lendemain au Musée d’art moderne et contemporain. J’ignore comment ils font pour survivre, mais c’est bien sympa. Ce musée est le second coup de foudre de notre séjour à Nice.
Je ne sais pas si c’est parce que les musées ne coûtent pas un rond, mais nous avons ensuite dépensé une petite fortune dans une boutique de vêtements. J’entrais pour acheter un jean. On est ressorti avec la moitié du magasin. C’était pour se consoler des pertes des dernières semaines en Bourse.
Bon, dans quelques minutes se sera l’opération valises, puis demain, une journée d’aéroports et d’avions. Comme d’habitude, nous voilà un brin nostalgiques. Heureusement que vous êtes là et qu’on vous aime beaucoup. Sinon, on céderait peut-être au charme de la Côte d’Azur.
Ce fut, au total, est bien beau voyage. J’ai eu, il est vrai, quelques soucis avec le déconnage horaire (à moins que ce ne soit le décollage horaire). Il y a eu quelques déceptions. Mais minimes en fait. Nous avons été bien accueillis et nous repartons heureux d’être venus.
Nous vous embrassons. À bientôt.