Le bonheur à L’Île-des-Sœurs
Nous sommes à L’Île-des-Sœurs depuis moins d’une semaine, mais nous y sommes déjà bien installés. Et heureux !
Le déménagement, pourtant, avait mal commencé. D’abord, les déménageurs sont arrivés en retard. Et surtout, les gestionnaires d’Humaniti avaient changé la façon de procéder : plus question de laisser un camion en face de l’immeuble. Ça fait mauvais genre, sans doute. Il fallait désormais garer le véhicule dans la cour intérieure, près du monte-charge de l’hôtel. Ce qui obligeait les déménageurs à descendre les meubles et les boîtes au sous-sol, à les transporter de l’autre côté du grand stationnement intérieur, puis à les mettre dans le monte-charge pour finalement les déposer dans le fourgon. Bref, une procédure sans bon sens, qui allongeait considérablement le temps.
À tel point qu’il était déjà 14 h 30 quand nos deux hommes, qui avaient travaillé pendant cinq heures sans même s’arrêter pour manger, ont fini par déposer le dernier objet dans leur camion.
L’ennui, c’est qu’au Vistal où nous nous en allions, nous avions réservé la plage horaire de 13 h à 17 h. J’appelle en catastrophe la responsable de la copropriété. Elle est prête à prolonger le temps qui nous est imparti jusqu’à 18 h, mais pas une minute de plus. Ça paraît à tout le monde un peu juste. Heureusement, nos deux costauds sont particulièrement zens. Contre un supplément très raisonnable, ils acceptent de venir décharger le camion le lendemain matin. Au Vistal, on nous accommode en nous réservant une chambre d’invités pour la nuit. Et comble de bonheur, ma sœur Jocelyne et son mari Guy nous reçoivent divinement à souper ! De quoi nous serions-nous plaints ?