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Archives de mars, 2015

Sur le chemin du retour

En route vers le mont Amole, dans le Parc national des saguaros, on a une très belle vue sur la vallée.

En route vers le mont Amole, dans le Parc national des saguaros, on a une très belle vue sur les pics et sur la vallée.

En quittant Indian Wells, Lise a noté «Jour 1 du retour» dans son journal de bord. Si l’on roulait 700 kilomètres par jour, nous serions à Montréal dans une semaine. Mais nous ne sommes pas à ce point pressés ; on va laisser à la neige le temps de fondre et à la température le temps de grimper. Il y a quatre ans, nous étions revenus trop vite du Sud-Ouest, à cause de mon travail. Cette précipitation nous avait laissé un goût amer. Filer jour après jour sur les autoroutes américaines, ce n’est pas le comble du bonheur pour un caravanier. La retraite nous permettra de ne pas répéter la même erreur cette année.

Nous avons décidé de profiter du mois qu’il nous reste pour revisiter des endroits que nous avons beaucoup aimés ou pour en découvrir de nouveaux.

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Indian Wells : retour au tennis

Le Masters 1000 d’Indian Wells est devenu, au fil des ans, le plus important tournoi de tennis en dehors des quatre tournois du Grand Chelem.

Le Masters 1000 d’Indian Wells est devenu, au fil des ans, le plus important tournoi de tennis en dehors des quatre tournois du Grand Chelem.

Au tournoi Indian Wells, qui se termine demain, j’ai renoué avec le tennis, ce sport que j’aime tant et que j’avais couvert pendant sept ans pour le site web de La Presse. Depuis la fin de 2013 pourtant, je n’avais pas suivi un seul tournoi. Bien sûr, je continuais à jeter un œil aux résultats, mais c’est tout. Il est vrai qu’il est difficile de suivre le tennis tout en faisant du caravaning, mais ce n’était pas la seule raison de mon éloignement. Je n’avais pas renoncé sans un pincement au cœur à un blogue qui réunissait chaque jour des milliers d’amateurs. C’est même en partie pour éviter la nostalgie que je me suis lancé dans un projet aussi fou qu’un voyage d’un an et demi.

Aujourd’hui, je ne regrette pas ma décision. J’ai adoré couvrir le tennis, mais je tenais à m’arrêter avant de radoter. De plus, je n’étais pas vraiment à la retraite puisque ce blogue m’occupait de dix à douze heures par jour pendant les grands tournois. À tel point que Lise s’était baptisée avec humour mais non sans réalisme «la veuve du tennis». Elle s’était montrée bien patiente ; le temps était venu de passer à autre chose.

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État de grâce à Borrego

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Quand on arrive à Borrego Springs depuis le sud-ouest, il faut traverser des montagnes. À partir de 3000 pieds, on a constaté que la pluie se faisait de plus en plus épaisse. «On a l’impression qu’il va neiger», a dit Lise, étonnée. Elle n’avait pas tort. Quelques kilomètres plus loin, il fallait bien se rendre à l’évidence, il neigeait. J’ai jeté un œil au tableau de bord : le mercure avait plongé jusqu’à 0 degré, au point de congélation. Même si la neige fondait, j’ai commencé à m’inquiéter un peu, car la route continuait à monter et elle était devenue vachement sinueuse.

Heureusement, la descente a débuté. Chaque fois qu’on perdait une centaine de mètres, on gagnait un degré. Tout en bas dans la vallée, il faisait 12,5 degrés. C’était froid, très froid même pour la saison. Mais le désert d’Anza-Borrego, dit-on, est imprévisible l’hiver. Dès le lendemain toutefois, le mercure était remonté au-dessus des 20 degrés et le beau temps était revenu. À la fin de la semaine, le mercure sautait même la barre des 30 degrés.

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Le bonheur est à l’épicerie

Le zoo de San Diego passe pour un des plus beaux du monde.

Le zoo de San Diego passe pour un des plus beaux du monde.

Ce sont les épiceries que j’ai retrouvées avec le plus de plaisir aux États-Unis. Ces grandes surfaces, semblables à celles du Québec, où l’on trouve à peu près de tout, à commencer par une grande variété de fruits et légumes qui n’ont pas l’air de traîner sur les étals depuis une semaine. On trouve même dans de nombreux supermarchés du bon pain qui ne goûte pas la mélasse ou le sirop de maïs.

J’ai retrouvé du beurre d’arachides, de la purée de cacahouette comme disent les Cousins, sans sucre, sans huile de palme, sans sel. Juste des arachides. Miam, miam! Ça me manquait depuis des semaines au petit déjeuner. J’ai renoué aussi avec le yaourt grec sans sucre. Un délice le soir, après avoir regardé un épisode ou deux d’une série américaine, arrosé d’un filet de miel ou de sirop d’agave. Miam, miam encore! Et du bon chocolat noir, idéal avec un thé vert en fin d’après-midi. Et des fromages qui n’ont pas un goût de caoutchouc. Et des vins italiens tout à fait honnêtes à moins de 10$ la bouteille (le Gabbiano est même à 5,50$ quand on en achète six). Tous ces petits bonheurs m’avaient manqué.

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