Entre les Jeux et la Côte d’Azur
J’ai survécu aux Jeux olympiques. Le curling, bien sûr, c’est un peu pépère. Mais je ne l’ai pas suivi. Faire glisser de lourdes pierres sur la glace demande sans doute une grande habileté. Mais je n’arrive pas à me passionner pour ce geste élégant, pourtant si zen. En revanche, le slopestyle, le snowboard cross (désolé pour les termes english), le grand saut, la demi-lune, en skis ou sur une planche, j’en redemandais. D’autant que j’avais raté les Jeux de Sotchi.
Évidemment, le risque était moins grand pour moi, bien calé dans mon canapé, que pour ses jeunes casse-cou tout sourire, femmes ou hommes, qui faisaient trois, voire quatre tours la tête en bas, les skis ou la planche vers le ciel, et qui en sortaient exaltés et indemnes. La plupart du temps, en tout cas.
Pour ma part, au bout de quinze jours, j’avais les jambes raides, la fesse droite douloureuse et le dos couci-couça. On ne regarde pas des sports extrêmes tous les jours jusqu’à une heure du matin, voire davantage, sans en payer le prix. Surtout lorsqu’on en néglige son entraînement et que la marche se limite à se rendre aux toilettes ou au frigo.