Mes 400 amis Facebook
Je devrais franchir ce mois-ci le cap des 400 amis Facebook. C’est un chiffre relativement modeste. Certains de mes ex-collègues comptent plusieurs milliers d’amis sur le réseau de Zuckerberg. Je ne suis pas assez connu pour égaler ces sommets. De plus, je ne cherche pas forcément à accroître mon total. J’accepte rarement les demandes de gens que je ne connais pas. Les rares fois où je l’ai fait, je l’ai presque toujours regretté, car c’est ainsi que j’ai rencontré quelques-uns des pires casse-pieds de la Toile.
Je refuse aussi les invitations de belles jeunes femmes, vivant habituellement dans des pays lointains. Quand je clique sur leur profil, le sourire est toujours enjôleur et les seins bien en évidence. Ce n’est pas que je sois insensible à leur grâce, mais je ne me fais aucune illusion sur mon charme de sugar daddy.
Quelque 400 amis Facebook, c’est pour moi un beau chiffre. Bien sûr, nous ne sommes pas amis comme l’étaient Montaigne et La Boétie. Ou comme Daniel et moi, qui avons été promenés en poussette ensemble et qui sommes encore liés 76 ans plus tard. Il y a parmi cette communauté disparate, que le réseau a réunie, quelques vrais amis, des proches, beaucoup d’ex-collègues du Soleil et de La Presse, de vieux camarades du collège, ainsi que d’anciens lecteurs de mes blogues sur le français, le tennis ou les voyages.