Les Rocheuses quasi inchangées
Quarante-deux ans plus tard, Lise a retrouvé les Rocheuses presque inchangées. Malgré deux référendums qui ont secoué le Canada anglais, surtout le deuxième, elles n’ont pas été changées de place. Si, si, je vous assure. Elles s’élèvent toujours aussi majestueusement au bout de cette grande plaine où l’on fait pousser du blé et d’où on extrait du pétrole, un peu sale mais si rentable. Mais je m’égare.
Revenons aux Rocheuses. Si les montagnes ont peu changé, Lise a trouvé Banff bien agrandi. À certaines heures, il y a autant d’animation sur Banff Avenue que dans la rue Sainte-Catherine à Montréal. On se croirait presque à Paris, près de la tour Eiffel, tellement on croise de Chinois et d’Indiens, qui ici aussi débarquent par autocars entiers. Nous qui venions de passer cinq jours à Lake Louise, nous avons trouvé cette petite ville bien agitée. Heureusement, le camping gouvernemental Tunnel Mountain est grand et calme.