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Archives de mars, 2012

Au cinéma Rialto

Si nous fréquentons souvent le Rialto, à Nice, c’est essentiellement en raison des œuvres qu’on y présente. Le cinéma lui-même est plutôt vieillot, bien qu’il soit passé au numérique. Disons que les fauteuils qui nous accueillent ont vu passer bien des derrières. Quant à la guichetière et au public, ils sont à l’avenant.

Commençons par la pittoresque guichetière. Elle n’a peut-être pas encore 100 ans, mais elle atteindra sans doute cet âge vénérable. Ce n’est pas le stress, en tout cas, qui lui fera faire une crise cardiaque. Si vous arrivez un peu tôt, disons une quinzaine de minutes, ne vous attendez pas à ce que son guichet soit ouvert. La dame arrive en se traînant, quelques minutes seulement avant le début des séances, quelle que soit la longueur de la queue. Elle prend évidemment le temps de s’installer. Après tout, rien ne presse ; les projections ne commencent que dans quelques minutes.

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Marseille vue d’en haut et d’en bas

Lise photographiée depuis la basique Notre-Dame-de-la-Garde.

Je n’étais pas vraiment entiché à l’idée de visiter Marseille. Mais Lise y tenait beaucoup. En outre, nous avions la chance d’avoir un excellent guide : Annick, la maman de Marine, une amie française que j’ai connue à Montréal.

La sortie de la gare n’a pas dissipé mes préjugés, bien au contraire. J’’ai tout de suite été frappé par la lourdeur des travaux routiers, à travers lesquels il fallait se frayer un chemin pour se rendre à l’hôtel. On se serait cru à Montréal. Notre guide nous a expliqué que toute la ville était devenue un immense chantier en prévision de 2013, année où Marseille sera capitale européenne de la culture. Du même souffle, elle nous a dit que cette ville était pauvre, bruyante et sale. C’était dit avec un sourire moqueur et un brin provocateur. Je lui ai donc demandé pourquoi elle était venue malgré tout s’y établir.

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Chaud à Paris et à Montréal

De jeunes touristes excités s’amusent à se photographier sur le tapis rouge des stars.

La semaine dernière, le mercure a battu des records un peu partout en France. Sauf sur la Côte d’Azur, où nous séjournons. Dans cette région, pourtant la plus chaude de France, le thermomètre n’atteignait même pas les 15 degrés et le vent soufflait le froid. En revanche, les températures ont dépassé largement les 20 degrés à Paris, en Bretagne et même dans le Massif central, là où il neigeait encore récemment. C’est comme s’il faisait beaucoup plus chaud à Val-d’Or ou à Chibougamau qu’à Montréal.

Il y a pourtant pire encore. Cette semaine, il fera plus chaud à Montréal qu’à Nice. C’est à se demander pourquoi nous sommes allés si loin pour fuir l’hiver. Heureusement, le mercure ne sera pas plus élevé à Québec qu’ici. Cela aurait été vraiment le coup de pied de l’âne. L’an dernier, à la même époque, nous étions dans le sud du Texas, où le mercure grimpait tous les jours à 27 degrés. C’était l’époque du « spring break » avec ses filles en bikini. Souvenirs, souvenirs…

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Un mois déjà !

Lise et Jean-Michel à Cap-Ferrat.

Quand Lise et moi avons mis le cap sur Nice, nous nous sommes demandé, mais sans oser l’avouer à l’autre, si nous n’allions pas nous emmerder un peu. Après tout, nous ne sommes jamais restés trois mois à l’extérieur du Québec. En outre, dix semaines au même endroit, c’était bien différent du voyage de l’an dernier, où nous changions de camping aux deux, trois jours. Mais voilà plus d’un mois que nous avons quitté Montréal, et nous ne nous ennuyons toujours pas. Même pas un petit peu.

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Nice, « notre » ville

Je ne vous ai pas donné de nouvelles depuis plus d’une semaine déjà. Certains s’en sont même inquiétés. Votre sollicitude me touche. Mais non, je ne me suis pas retrouvé à l’hôpital. Je vais bien, très bien même. C’est juste que je n’avais pas grand-chose à raconter. Comme je l’écrivais précédemment, nous sommes heureux à Nice. Or, je ne sais pas raconter le bonheur. Ma plume se plaît, que dis-je, se complaît davantage dans les mésaventures. Et nous n’en vivons pas.

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