À la défense d’Eugenie
Lorsqu’Eugenie est arrivée sur le circuit de la WTA après sa victoire à Wimbledon, j’étais encore journaliste. Mais je ne la connaissais pas, n’ayant pas suivi sa carrière chez les juniors. Plusieurs collègues se sont empressés de me mettre au parfum, me racontant à son sujet des histoires d’horreur. Si je résume bien le sentiment général, elle était ce que «Westmount avait de pire à nous offrir».
Heureusement, j’ai pu la rencontrer quelques jours plus tard et me faire ma propre opinion. Première impression : elle est très belle, plus encore que sur les photos ou qu’à la télé. C’est une impression superficielle, direz-vous, mais j’assume ma superficialité. Deuxième impression : elle est intelligente et dit ce qu’elle pense. Bien sûr, on peut être ou ne pas être d’accord avec elle, car elle tient parfois des propos discutables. Mais contrairement à tous ses athlètes qui débitent banalités et clichés, elle est franche et directe. Et contrairement à tous ses sportifs qui répètent inlassablement la même chose, on ne s’ennuie pas avec Eugenie.