« Mille secrets mille dangers »
La chroniqueuse de La Presse, Chantal Guy, classe « Mille secrets mille dangers », le dernier roman d’Alain Farah, comme l’un des meilleurs livres écrits au Québec dans les 20 dernières années. Je ne connais pas suffisamment notre littérature pour porter un tel jugement. Mais je connais assez la littérature pour dire que c’est un roman très fort. Un livre comme on en lit peu. Un livre qui marque et qu’on n’oublie pas. C’est un autre chroniqueur de La Presse, Patrick Lagacé, qui me l’avait fait découvrir. Il avait adoré cette œuvre d’autofiction. Je me suis fié à son enthousiasme. J’ai été fasciné moi aussi par ce récit.
De quoi s’agit-il ? De la journée de mariage de l’auteur, dont la narration s’étend sur 500 pages. Cela peut paraître beaucoup, mais on ne s’ennuie pas une seule page. La construction est complexe et audacieuse. On a parfois l’impression que Farah va finir par se perdre dans les digressions, qu’il va s’égarer dans les méandres de ses souvenirs. Mais non ! Il se rattrape toujours. Tout finit par se rejoindre et par former un tout. Passionnant ! J’ai déjà hâte de relire ce roman.