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Archives de octobre, 2021

À Montréal dans une semaine

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Nous nous faisions une joie d’aller souper dimanche avec Antoine et sa petite famille. Nos petits-enfants avaient choisi le menu : manicotti comme plat principal et gâteau au chocolat pour dessert. Mais les enfants des voisins ont chopé le Covid, de sorte que Rosalie et Simon ont été placés en isolement. Les tests sont pourtant négatifs dans leur cas, mais la Santé publique conseillait la prudence. Sans doute pour protéger « les gens âgés et vulnérables », comme aime les appeler M. Legault. Nous avons donc soupé seuls.

Quand il pleut et qu’on ne peut voir les seules personnes que l’on connaisse à Chandler, eh bien, il n’y a pas grand-chose à faire. Reste heureusement Spotify et ses milliers de titres, nos petites liseuses qui contiennent quelque 3000 livres ainsi que Netflix et Tou.tv dont l’abondante programmation pourrait nous tenir éveillés pendant des jours entiers.

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Ce maudit français, trop difficile ?

fran2« Est-il raisonnable de s’attendre à ce que tous nos étudiants qui arrivent du secondaire maîtrisent le français à la perfection ? » se lamente le PDG de la Fédération des cégeps, Bernard Tremblay. Non bien sûr. Mais on pourrait s’attendre à ce que des élèves qui ont étudié le français pendant douze ans le parlent bien. Je ne dis pas parfaitement. Juste bien. Comme on est en droit de s’attendre à ce que, deux ou trois ans plus tard, ils maîtrisent suffisamment cette langue pour réussir l’épreuve uniforme de français.

Cet examen, nécessaire à l’obtention du diplôme d’études collégiales, repose sur trois critères : la compréhension, la structure des textes et la maîtrise de la langue. « Quand on y regarde de près, fait remarquer M. Tremblay, on constate que les étudiants sont très forts en ce qui concerne les deux premiers critères. C’est le troisième, la maîtrise de la langue, qui les tire vers le bas. »

Pour ce qui est des deux premiers critères, il ne faudrait pas se péter les bretelles trop fort, de peur de se retrouver déculotté. On sait, en effet, grâce à de nombreux témoignages, que la correction en est particulièrement laxiste. C’est d’autant plus facile de tirer les résultats vers le haut que ce sont des critères éminemment subjectifs. Deux ou trois petites idées mises en évidence, et voilà, la structure du texte est bonne. Au suivant !

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