Niçois et touristes
C’est le Carnaval de Nice et la ville est remplie de touristes. On les reconnaît facilement, même quand ils sont Blancs, à leur sac à dos et surtout, à la carte de la ville qu’ils consultent à tout bout de champ. C’est fou à quel point le touriste moyen a l’air perdu. En fait, c’est l’indice le plus sûr pour départager autochtones et étrangers. Les premiers savent où ils vont. Les seconds balancent la tête entre leur plan et le ciel.
Ce matin, sur la promenade des Anglais, on marchait d’un pas rapide à travers tous ces étrangers fraîchement débarqués et, ma foi, on faisait plutôt Niçois. J’ai même failli m’arrêter pour dépanner deux touristes désorientés. En moins de 15 jours, Lise et moi sommes presque devenus des gens du coin. Nous menons la vie de joyeux retraités niçois. Petit déjeuner vers 9 h 30, un peu d’internet, sortie de marche rapide, arrêt au marché, déjeuner plutôt frugal, séance de cinéma, quelques courses, dîner plus copieux, et en soirée, télé, lecture ou musique. Et j’en passe, bien sûr, car je ne vous raconte pas tout.