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Archives de octobre, 2014

Retrouvailles à Reno

Reno, c’est en quelque sorte le Las Vegas des pauvres.

Reno est le Las Vegas des pauvres.

Nous nous sommes arrêtés quelques jours à Reno, au Nevada. Pourquoi dans cette capitale du jeu, nous qui ne sommes pas joueurs? Parce que c’était l’endroit le plus pratique pour rencontrer Lise et Daniel, nos chers amis partis du Québec à la mi-octobre et venus nous rejoindre.

Nous avons trouvé un camping, le Chim’s Trailer Park, bien convenable, à un kilomètre et demi du centre-ville, ce qui nous a permis d’aller en faire la visite à pied. Cela dit, on n’a rien vu qui nous donnerait envie d’y retourner. Que des casinos et des hôtels qui n’ont pas, tant s’en faut, le chic ni même le clinquant de ceux de Las Vegas. Reno, c’est en quelque sorte le Las Vegas des pauvres.

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La côte Ouest sous la pluie

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Après un arrêt au mont Rainier, nous avons commencé à en avoir marre des forêts denses de la côte Ouest. Notre quota de sapins de Douglas, si majestueux soient-ils, était atteint. Ils commençaient à nous rester en travers de la gorge, et comme ils sont gros… Nous avons donc décidé de mettre le cap sur le Pacifique. Ça tombait bien : l’Oregon offre à ses visiteurs quelque 600 kilomètres de route le long de la Côte.

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Presque en panne sèche

Le mont Rainier s'élève à 4392 mètres.

Le mont Rainier s’élève à 4392 mètres.

Je vous ai déjà parlé des risques de panne sèche aux États-Unis, où les distances peuvent être bien longues entre les stations-service. J’ai pourtant bien failli me faire prendre il y a quelques jours. Nous avons quitté un village où j’ai raté la seule station-service parce que j’étais du mauvais côté de la route. Un peu plus loin, un panneau indiquait que la prochaine ville était à quelque 80 kilomètres. Le tableau de bord indiquait qu’il restait 3 barres sur 10. Je me suis dit : c’est suffisant! Sauf que la troisième barre a disparu quelques kilomètres plus loin. La deuxième allait la suivre assez rapidement, car les dernières barres du sprinter Mercedes n’indiquent pas autant de diésel que les premières. Je me demandais depuis 35 000 kilomètres pourquoi les dernières barres étaient plus petites que les premières. Maintenant, je sais.

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Plein sud !

Au sommet d'un sentier à Wenatchee.

Au sommet d’un sentier à Wenatchee.

Quand la douanière nous a donné le feu vert, nous avons dû nous retenir pour ne pas crier de joie, de peur de semer le doute. Nous nous sentions presque aussi exaltés que les protagonistes de El Norte atteignant enfin la frontière américaine. Pour être honnêtes toutefois, il faut préciser que notre arrivée a été bien moins dramatique que la leur. Pas d’égouts, pas de rats, pas de méchants douaniers nous pourchassant avec des mitraillettes. Il nous a suffi, non pas de mentir, juste de rester flous quant à la date de notre entrée en Baja California l’hiver prochain, et le tour était joué. Nous voilà donc aux États-Unis quatre semaines plus tôt que prévu, ce qui nous donnera presque un mois de plus que les six mois réglementaires.

Ce n’est pas que nous étions malheureux à Osoyoos. Au contraire, nous avons beaucoup aimé notre dernière semaine dans cette petite ville du sud de la Colombie-Britannique qui nous avait un peu déçus en juin. Bien sûr, son centre-ville reste plutôt banal et sa population est toujours vieillissante (en un mot, il y a trop de boomers comme nous). Mais son site autour d’un lac environné de montagnes est bien joli et la lumière d’automne rehausse sa beauté naturelle.

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Pluie, soleil et vertige

Notre camping, le NK-Mip, est situé dans un parc qui appartient aux Premières Nations, à Osoyoos.

Notre camping, le NK-Mip, est situé dans un parc qui appartient aux Premières Nations, à Osoyoos.

Nous devions rester à Fort Langley, en banlieue de Vancouver, plus longtemps. Mais il pleuvait depuis notre arrivée, trois jours plus tôt. Une nuit il a tant plu que les gouttes qui tambourinaient sur le toit de La grande bleue m’ont tenu réveillé de grands bouts. Les prévisions n’étaient pas non plus optimistes ; il y avait des risques de pluie presque tous les jours pour toute la semaine à venir.

Vous nous connaissez, on n’aime pas beaucoup la pluie, pour employer un euphémisme. Lise m’a dit : «Regarde donc les prévisions pour la vallée de l’Okanagan.» Sitôt dit, sitôt fait. L’icône du soleil trônait en haut de chacun des sept jours suivants. Tout au plus annonçait-on quelques risques d’averse. Le hic, c’est qu’il fallait se taper 400 bornes. J’ai dit à Lise : «Est-ce trop fou?» Réponse : «C’est fou, mais pourquoi pas!»

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