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Dur, dur, d’être jeune

Notre GPS interne se met en veille lorsqu’on suit les indications d’un cellulaire.

S’il faut en croire l’actualité de cette semaine, ce sont les jeunes plutôt que les vieux qui devraient s’inquiéter. Commençons par cette grande étude, rapportée par La Presse, démontrant que le nombre de spermatozoïdes produits par les hommes des pays industrialisés a chuté de 60 % en 40 ans. Et rien n’indique que la chute est terminée. Or, une faible production de spermatozoïdes, font remarquer les chercheurs, est associée à un risque accru de mortalité et de morbidité. Sans compter qu’elle menace la fertilité de notre espèce. Voilà qui n’est pas très rassurant.

Mardi, c’est Le Monde qui dévoilait une étude publiée par Nature & Communications montrant que notre GPS interne se met en veille lorsqu’on suit les indications d’un cellulaire. Plus nous utilisons notre téléphone pour nous guider, « moins les zones de notre cerveau responsables de l’orientation, l’hippocampe et le cortex préfrontal, sont sollicitées ». L’équipe de chercheurs met en garde contre les conséquences à long terme de cette surutilisation. « Les utilisateurs intensifs de GPS, affirment-ils, pourraient ne plus être capables de se repérer sans cet outil, faute d’avoir entraîné leur cerveau à s’orienter seul. » Ce n’est vraiment pas une bonne nouvelle pour tous mes jeunes voisins que je croise rarement sans leur cellulaire à la main, que ce soit dans l’ascenseur, à la piscine ou même sur les tapis roulants du gymnase.

Et de plus, les jeunes, eh bien, ils sont en train de devenir sourds. Ce n’est pas une étude qui le révèle, mais mon expérience de cette semaine dans un cinéma Imax du Marché central. Le son était si fort que ma femme, nos amis et moi, on a failli sortir. Comme nous n’étions que quatre vieux dans la salle, je ne peux croire qu’ils ont haussé le volume juste pour nous. D’ailleurs, nous, je peux vous l’affirmer, on entend très bien. Non, non, ce sont les petits jeunes qui sont durs de la feuille.

Commentaires sur: "Dur, dur, d’être jeune" (2)

  1. N’oublions pas la baisse alarmante du QI ces quinze dernières années dans les pays occidentaux.
    Plusieurs facteurs (génétique et sociologique) sont avancés pour expliquer ces chiffres.
    Les perturbateurs endocriniens seraient responsables également parce que certains d’entre-eux empêchent l’action de l’iode, indispensable au développement du cerveau. Enfin, le haschisch pour les consommateurs réguliers.

    Pas de doute l’avenir c’était mieux avant 🙂

  2. La baisse du QI, c’est effectivement un autre bon exemple.

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