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Dans mon dernier billet, je vous disais que la nature a de ces sautes d’humeur impressionnantes en cette saison, au Québec. En moins de 24 heures, on était passé d’une chaleur du mois d’août à un froid de novembre. Ce grand saut quantique avec périlleux arrière, écrivais-je, avait laissé pantois et sonnés deux citadins frileux. Voilà qu’on vient d’effectuer un salto avant avec triple vrille, qui nous a réchauffé le cœur tout autant que la couenne. Passer d’un froid presque hivernal à une chaleur estivale est beaucoup plus facile que l’inverse.

Je suis en train de me dire que la nature, au pays de la charte des valeurs, est bipolaire. Après une phase dépressive qui a duré presque toute la semaine, la voilà extatique. Il fait si chaud qu’il nous a fallu ressortir les fringues d’été, trop vite remisées. On s’est changés deux fois hier, car on était encore habillés trop chaudement. Autour, les arbres sont de toutes les couleurs, le soleil est magnifique, les montagnes sont splendides.

???????????????????????????????Nous aussi, nous sommes en train de devenir maniaques. Après avoir eu grise mine, voilà que nous n’arrêtons plus de sourire. Nous nous répétons sans cesse que le caravaning, c’est la vie rêvée, alors qu’il y a quelques jours encore un rien nous irritait. Nous adorons tellement Magog que, si le voyage ne venait pas seulement de commencer, c’est ici que nous poserions nos valises. Bref, on délire… en attendant qu’il ne se remette à pleuvoir et qu’on recommence à grelotter et à râler.

Le défi, bien sûr, sera de garder le moral au beau fixe contre vents et marées. On y travaille fort, je vous assure. Mais on mettra quand même toutes les chances de notre côté. Notre devise en voyage est la suivante : on prendra ce qui sera là, mais de préférence le beau temps.

???????????????????????????????C’est pourquoi on vient de réserver un camping en Floride, près de Fort Myers jusqu’au 4 janvier. À moins d’une malchance, ça ne devrait pas être trop frisquet. Plus tard au cours de l’hiver, nous comptons séjourner à Yuma, dans le sud de l’Arizona. Cette ville a la réputation d’être la plus ensoleillée au monde : plus de 4000 heures d’ensoleillement et 17 jours de pluie par année. La moyenne devrait jouer en notre faveur.

Lors de notre premier séjour dans cet État du Sud-Ouest, il y a quelques années, nous avions été fascinés par les prévisions de la météo. Elles s’étendaient sur deux semaines et on y voyait souvent 14 gros soleils. Pas un nuage, pas une goutte de pluie. Le rêve quoi, pour deux caravaniers qui, en plus d’être frileux et douillets, détestent la pluie.

Lise vous fait ses amitiés, je vous embrasse. À bientôt.

Paul

Commentaires sur: "Caravaning d’automne : la phase maniaque" (2)

  1. Michel LeBlanc a dit:

    Quel plaisir de te lire mon cher Paul. Il y a quelques années nous avons connu le caravaning d’automne à travers les EU. On a reçu des grelons à Arches…au Grand canyon le risque de gel était trop grand pour s’y installer. Mais ce fut quand même une expérience MAGNIFIQUE !!!! Bonne continuation. Bonjour à Lise.

  2. Nos Américains ont toujours une certaine facilité à en ajouter un peu trop… Je crois bien qu’ici dans mon petit village andalou il me sera difficile d’atteindre les 17 jours de pluie… J’aurai du plaisir à suivre votre parcours sur les routes d’Amérique… J’en garde de très beaux souvenirs.

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